L'amour ouf - un an plus tard

Chère Vie,

Il y a 1 an sortait en salles, L’amour Ouf, réalisé par Gilles Lellouche.

Aujourd’hui disponible sur CANAL+, j’ai décidé de le revoir. Car avec moi toutes les occasions sont bonnes pour replonger dans un film qui m’a marquée.

PREMIERE IMPRESSION

Je reconnais que lors du premier visionnage, je me suis un peu fermée à leur histoire, sans la comprendre. Je suis sortie de la salle avec comme seule vraie appréciation : les décors, les musiques et le montage, qui m’avaient, eux, complètement happée.

Je m’explique.

À mes yeux, la romance se mélangeait trop avec la violence. En 2025, cette représentation du « bad boy » me semblait dépassée, et j’avais l’impression que certaines scènes romantisaient un peu trop cette violence.

J’ai ressenti une énorme frustration face aux choix de Clotaire et à l’inaction de Jackie pendant dix ans. Je n’arrivais pas à saisir comment elle pouvait gâcher sa vie pour les erreurs d’un homme… et ça, pendant si longtemps.

« C’est juste que bien, c’est pas suffisant. »

Finalement, c’est cette phrase, délivrée par Adèle Exarchopoulos et tout le passage avec Alain Chabat, qui sont restés dans ma tête.

Alors, j’ai revu le film. Et j’ai compris que j’avais trop essayé de le rationnaliser, de le rapporter à ma propre vision, à ce que je connaissais ou avais vécu. Je suis passée à côté du film par dégoût de la violence et par jugement. Mais Clotaire finit par choisir l’amour face à la violence. Et je ne l’avais même pas retenu la première fois.

« On a toujours le choix. »

Et puis, il y a aussi cette façon qu’ils ont de vivre leurs relations, pleinement, sans téléphone ni réseaux sociaux. Je crois que c’est ça qui me rend le plus envieuse, de leur histoire dans le film mais aussi de cette génération en général. Ils aiment juste avec le coeur. 

L’UNIVERS 80-90, MON AMOUR OUF

Ce que j’ai retenu dès le début, en revanche, c’est l’univers du film : Les années 80 pour la première partie, puis dans les années 90 pour la seconde. Ayant une fascination pour certaines décennies des années 1900, j’ai adoré cet aspect du film.

Les décors, les objets, les habits, les voitures, … Tous ces éléments sont tellement bien pensés, qu’ils m’ont rendue nostalgique d’une période que je n’ai pas connue (étant une 2003).

En revanche, ma maman s’est donnée à cœur joie de me partager ces souvenirs, comme les chaussures avec les petits pompons à l’arrière (elle avait les mêmes).

Et je crois que la maison de Jackie, c’est elle, mon amour ouf.

La bande originale, elle aussi, est incroyable. Les musiques rythment parfaitement chaque scène, renforçant l’émotion et l’énergie du film.

Je l’écoute encore très souvent et elle suffit à me replonger dans cet univers.

De mon côté dès que je récupère mon tourne-disque (resté chez mon père en France) je cours acheter le vinyle. En attendant, je me contente de la playlist Spotify, qui fait très bien le job.

Après la plupart de mes visionnages (lorsque les films me marquent), j’adore regarder les interviews, lire des articles, … Ainsi j’ai trouvé ce livre : L’amour ouf, journal intime d’un film d’Éric Libiot.

Ce livre retrace la genèse du film en suivant toutes les étapes : L’écriture, la préparation, le tournage, le montage, … C’est un aspect que j’adore connaître ! Alors je vais l’acheter c’est sûr !

Finalement, on peut dire que l’Amour Ouf m’a réconcilié avec le cinéma français.

En tout cas, j’attend votre avis !

Une chère bise

4 réponses

  1. J’ai adoré ton analyse, j’ai moi aussi retenu la violence plutôt que l’amour du film après mon premier visionnage. Mais je n’ai vu le film qu’une seule fois haha ! Lors de mon prochain visionnage j’y ferai plus attention.
    La phrase d’Adèle m’a aussi marqué mais le moment qui m’a le plus ému reste « la liste » que Jackie fait de Clotaire, de ses efforts de recherche malgré sa situation compliquée afin de pouvoir cultiver ses souvenirs d’elle, mais surtout du manque qu’ils ont tous les deux ressenti privé l’un de l’autre.

    1. Et qu’il se balade avec dans l’espoir de la croiser ! Quand il va voir le père de Jackie en lui disant qu’il a toujours était entouré de choses moches et que sa fille c’est tout ce qu’il avait de beau. C’est elle qui l’a sauvé et qui lui a donné de l’espoir finalement !

  2. Tu m’as donné envie d’enfin voir le film !! Il me donnait déjà envie mais là tu m’as convaincu ! Hâte de lire les articles suivants 🥰

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